La maison Saint Remy doit son origine à l’abbé François Remi de Ravinelle qui l’a fondée en 1777. La maison était située initialement au 5 rue de Boudonville.

En 1891, la municipalité conteste le droit de propriété des Religieuses sur l’hospice de Boudonville. Cet établissement est donc abandonné et la Congrégation rachète, à quelques centaines de mètres au 14, rue du Chanoine Jacob, les terrains de l’actuelle maison de retraite pour y continuer son œuvre. La Maison d’éducation et de retraite Saint Remy est fondée, chargée d’éduquer les jeunes filles pauvres ou nécessiteuses du quartier et d’héberger des personnes âgées.

En 1949, l’établissement change de statut sous la direction de l’Association Saint Remy, association régie par la loi de 1901. L’établissement abandonne sa vocation d’éducation pour se consacrer uniquement à l’hébergement des personnes âgées. En 1970, l’établissement, sur proposition de la Congrégation des Religieuses de Saint Charles, obtient le bénéfice de l’aide sociale départementale pour les personnes âgées nécessiteuses.

La maison de retraite reçoit, en 1978,  l’autorisation préfectorale de créer une cure médicale de 20 places sous réserve d’appliquer la réglementation concernant les locaux et les règles d’hygiène et embauche ses 2 premières aides-soignantes. A partir de 1980, l’Association Saint Remy est dissoute et remplacée par la maison de retraite Saint Remy. Le 1er mars 1986 la capacité de la section de cure médicale est portée à 25 places.

La création de l’association de gestion des maisons Saint Remy et Saint Clément date du 18 juin 1992. Des travaux de restructuration immobilière sont entrepris sur Saint Remy : mise aux normes de sécurité, amélioration du cadre de vie, création d’un restaurant, création d’une nouvelle cuisine, la capacité d’accueil n’est pas modifié soit 90 lits.

Le 18 décembre 2003, l’arrêté conjoint Département-Etat autorise l’association à porter la capacité de Saint Remy à 125 places par suppression des 35 places de Saint Clément et à transformer l’établissement en E.H.P.A.D. : autorisation valant habilitation à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale départementale pour la capacité totale de la structure.

En 2012, l’EHPAD s’agrandit avec la création de l’Unité de Vie Protégée, d’une capacité de 11 places dont 2 en hébergements temporaires.

Enfin, afin de sécuriser dans la durée l’identité et l’intégrité de leur œuvre, les sœurs de Saint Charles décident de créer la « Fondation Saint-Charles de Nancy et ce n’est que le 15 avril 2014 que la Fondation est officiellement reconnue d’utilité publique par un décret du premier ministre. L’EHPAD Saint-Rémy est ainsi un EHPAD privé à but non lucratif géré par la fondation Saint-Charles de Nancy, doté de 134 places dont 6 en hébergement temporaire.